Mary Flap's Blog

c'est comme une obession, un rythme hypnotique. Futile's rules. Une menteuse sur la piste de danse. LA seule fille ici qui n'aime pas danser. Parce que danser ferait d'elle l'esclave de l'autre qu'elle déteste. Et attention, elle mord. Zombies Futiles, Come here!!!!

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dimanche, septembre 13 2009

I lost My heart

titi

BOUCHE DEGOUT

je me vautre, la tête la première dans les chiottes. ma salive a pris toute la place dans ma bouche. elle semble avoir pris possession de mon épitelium buccal. Elle l'a rendue escalve de sa pression.

Je relache le dernier muscle qui m'offre encore un peu de tonus.nsous mes yeux défile à présent mon unique repas de la journée: un pavé de saumon, son riz et un paquet entier de bonbons. bonbons avalés pour faire face a une angoisse dont la cause parraît, sous le coup de la gerbade, dérisoire voire même hypothétique et ma tête boud'une manière telle que j'oublie le temps d'un renvoi le souci en question.

Le goût est fade, triste... les bonbons ont laissé derrière eux la trace chimique d'une saveur médicamenteuse semblant venir d'un autre monde. Sûrement de l'arc en ciel.

Une larme noire coule dans la cuvette.

Je fais des fils de bave. c'est drôle. je fais le tour de la cuvette puis je vais d'un pôle à l'autre. JE SUIS UNE ARAIGNéE! ma toile fait suer la céramique. c'est dégoûtant. au moment même où je commencais à m'amuser de mon mal, il reprend les rennes. Mon tube digestif est mon ennemi. Mon estomac est mon mâitre. En fond sonore, les sons étranges produit par mon lecteur. Une musique Hybride née d'un viol commis par un boys band sur la personne du Punk. Pauvre Punk.. en plus du viol maintenant doit-il supporter la nouvelle génération concue par son fils avec encore d'autres envahisseurs commerciaux. j'ai envie de pleurer pour lui maintenant.

tout en me relevant je ressens le besoin d'aller frapper quelqu'un. Mon chien? non, le pauvre n'est qu'un animal et très mignon de surcroit. trop mignon pour etre mon souffre douleur de ce soir. Je sors des toilettes et me rend dans la pièce la plus proche: le bureau. Par bureau j'entends un ordinateur, savament planqué dans une armoire, un canapé dépliant (théâtre des innombrables visites familiales et frauduleuses annuelles), une petite table de burreau en bois ancien, une étagère du même cru et déesse de tous, l'imprimente Canon qui domine son monde par sa capacité hors du commun à émettre un son innimitable (lorsque comme moi elle vomi des mots par centaines) et une joliepetite lumière verte.

Je m'affale sur le canapé déplié par ma soeur la nuit dernière. Faut-il que je dorme, laissant a Morphée le soin de me prendre en charge dans ma présente déchéance? ou faut-il que j'aille manger quelque chose pour me soulager.

Boire.... Coca!!!!

Par chance la bouteille n'est qu'a quelques mètres. j'avale, avale, avale et avale encore. Jusqu'à la fin, mais prenant soin de ne pas boire la dernière goutte qui me couterait mon âme. quoique mon âme doit régner au fond du trône en ce moment...

Je me couche.

Il est temps d'oublier ma bouche d'égouts.

Les draps sont froids ce qui rend ma pénétration douloureuse, mais peut importe, je ferai n'importe quoi pour atteindre l'abandon ne serait-ce que le temps de m'en appercevoir. ça arrive. par vagues. une série de mots sans aucun rapport entre eux se faufilent dans mon esprit et je suis obligée de les lire: vomir, mourir, chercher, lutter. que des verbes. des actions qui sont pour moi du dommaine de la routine en ces jours paisibles et fatalement chiants de vacances à moitié méritées.

j'essaie de me déconcentrer... m'endormir sur une frustration, je ne m'en sens pas l'humeur. Voilà qu'un soldat SS vient me parler. En allemand. Je ne comprends rien mais il est très beau et je ne peux m'empêcher, dans mon cerveau malade d'imaginer la traduction de ses mots par quelques phrases romantiques. Il a de grands yeux d'une couleur indéfinie et ses arcades sourcilièrent donnent à son visage l'expression d'un caractère insicif mais...

Il faut que j'aille vomir. ( désirer un SS, quoi de plus dégoutant?) Mais je n'ai pas le temps de me rendre jusqu'aux toilettes. Tant pis. je nettoirai quand j'en serai capable.

Les bonbons dansent dans mon crâne, se heurtent aux parois et au soldat, glissent entre les mots et viennent enfin se loger dans ma gorge. Mais pourquoi avoir mangé le paquet entier? Je me déteste.

Cette fois il faut vraiment que je dorme, sinon les souvenirs de la journée écoulée vont encore venir frapper à ma porte. J'aimerais pour une fois m'endormir dans la paix. trouver sereinement un endroit ou reposer mon esprit, sans qu'à chaque fois la peur, l'angoisse, le doute et cette putain de nostalgie apparaissent, tels des boureaux.

Je me recouche. les draps sont brulants. Je rage d'être seule dans ce grand lit, je rage d'être toujours toute seule. j'ai a nouveau envie de frapper tout ce qui bouge. ça doit etre un stade post-vomitif. à trois je m'endors. 1, 2, 3!

Le lecteur est allumé. Il a cessé de cautionner les groupes pseudopunk de ma soeur et passe à présent Lady of The Flowers. le temps que je me remémore les paroles, et me voilà, pleurant comme une madeleine, au bord de la crise de nerfs. Il faut vraiment que je sois une idiote pour ne pas m'être rendue compte plus tôt de ce qui est entrain de m'arriver... La Lady of the Flowers...

Ca semblait durer des heures, ça semblait durer des jours, cette fille au fleurs et son regard hypnotique.

Elle porte ses larmes sur sa blouse, confuse et enfermée dans ses doutes. elle a volé les clefs de ma maisonet s'est enfermée a l'extérieur. elle me couche. elle me baise.

A présent je n'ai plus envie de vomir. le lecteur poursuit sur Swallow.

J'ai mal à la bouche.

dimanche, septembre 6 2009

Love at first Fright ou Idole en toc.

It is a nice day to start again, oh yeah it is a nice day for a white wedding.
Parfois je crois que j'arrive à voir à travers moi. Et je vois qu'il est toujours trop tard pour s'excuser.
ours hier soir j'ai décidé de recommencer à dessiner. Celà fait déjà 3 jours que j'ai acheté ce cahier, ce crayon et cette gomme pour y arriver enfin. deux ans que je suis bloquée. et idem pour l'écriture. C'est comme si je ne parvenais plus à en faire une thérapie. Alors je ne sais pas où tout celà se cache. Est-ce que tout s'accumule dans un coin? Est-ce que j'ai trouvé un nouvel exhutoire sans forcément m'en rendre compte? ( oui je pense que mon travail a beaucoup joué la dessus). Mais quand-même. Comment est-ce possible qu j'ai pu passer de la surproductivité artistique au presque néant?
Questions sans réponses toujours. comme la plupart des autres. Mais c'est logique direz-vous. Car on ne pose pas de question si l'on connâit déjà la réponde.

Mais je me sens insatisfaite du résultat. Je n'ai pas perdu mon trait. Je n'ai pas perdu mon "talent" ( relatif). J'ai juste égaré quelque part la pulsion qui m'y amenait. Et ça me rend triste.

Je suis nostalgique de mon malheur passé, oui c'est ironique, mais à quelque part j'avais l'impression de me réaliser. j'avais l'impression qu'il sortait quelque chose de matériellement beau de moi. Qu'il me suffisait de m'accrocher une seconde à une sensation désagréable pour la transformer en une oeuvre.
Aujourd'hui j'ai beau ressentir tous les sentiments du monde, rien n'en sort, à part la frustration de ne pas réussir à l'exprimer.

Je suis toujours séparée en deux.

samedi, août 8 2009

I'M THE NEW GLUE GUN

mika

I Want Friendship to be as simple as Love.

Si je pouvais arrêter de faire des cauchemars terrible, j'avoue que ce serait chouette. Entre le fantasme terrifiant d'arriver en retard à l'université parce que le permier cours est à 5 heures du matin et mon incapacité à faire une traslation géométrique d'un polyèdre complexe, j'ai l'impression d'être totalement confuse. Alors si en plus, SI EN PLUS, la terreur de perdre les gens (le peu de gens) que j'aime vient s'introduire telle un serpent redoutable dans mon sommeil, je crois que je ne vais pas m'en sortir entière. Vois-tu? Je t'aime. Oui je sais ce que ça implique et je m'en fiche complètement. Tu sais tout comme moi ce que je pense de tout ça. Et je suis terrorisée à l'idée que mon cauchemars se réalise. Parce que contrairement à toi, je ne sais pas ce que je vaux à tes yeux. Et peut-être aux miens d'ailleurs. J'ai tellement peur que ma peau devienne grise. Que mes cheveux et mes joues tombent. Que mes seins se fletrissent comme deux pétales jadis flamboyants. J'ai tellement peur de ne plus me reconnaitre, sans m'assimiler à un tas de viande en putréfaction car, soyons honnête, c'est ce que je suis. J'ai peur d'attraper la mort avant de t'avoir attrapée.

samedi, juillet 18 2009

"Il regarde juste si tu n'es pas une prostituée" "alors c'est bon? j'ai passé le test?"

les gaga

Après avoir rêvé de personnes démembrées. ( et c'était un rêve prémonitoire pour sur ). Cette nuit fût comme un florilège des thèmes les plus récurants de mes hallucinations nocturnes.

  • Voyage
  • Infidélité
  • Luxe
  • Tension Sexuelle insurmontable
  • Surabondance d'effets materialistes de la beauté
  • Pression au travail
  • Maigreur
  • Osmose avec LA personne.

Je ne sais pas si c'est la faute de la surdose de sommeil, si c'est la faute à la surdose de télévision qu'une journée pluvieuse implique. Trop d'informations en même temps. Trop de désirs et de peurs refoulés. Trop de becoming crazy qu'il faut évacuer. Tensions accumulées qu'il FAUT libérer. Je ne sais pas.
Mais sur le tapis rouge, quand mes parents tournaient la tête au mauvais moments, Je ne m'étais jamais aussi bien sentie. Le Démon qui m'habite avait lui aussi sa chance. JE sais que ce n'est pas une énergie positive non plus, mais j'adorais regarder cette pétasse se ridiculiser à recommencer la scène cent fois. Parce qu'elle avait baisé mon Mec. Et LE frapper de toutes mes forces. Parce qu'on ne fait pas ça à celle qui a passé le test. Et encore moins à CELLE qui porte la robe blanche sur le Tapis de Sang. Celle au diadème. Celle qui pèse 45 kilos et qui souris.

I HAVE to get outta here.

lundi, juin 29 2009

Non, je ne suis pas si jalouse que ça

titi Mais quand on se sent bien dans les bras d'un HOMME, je crois que ce n'est pas négligeable.
Un homme quoi qu'on en dise, un homme, un vrai, qui n'a pas peur d'en être un, qui ne caricature pas son semblant de virilité. Oui, je suis amoureuse de cet homme, malgré le fait qu'il en soit un. Et malgré le fait qu'on doive se le demander peut être au premier coup d'oeil, cet homme est tellement plus impréssionnant que Vin D*****, plus excitant que Daniel C****... et tous les autres avec ( même Christian B***).

mardi, juin 23 2009

Je ne cherche pas l'épanouissement.

J'ai pris la lourde décision ( lourde en conséquences ) de m'exprimer de manière aussi libre que possible sur une page Web.
Mon intention n'est pas de choquer, de provoquer, d'informer ou de délibérer. Ni même d'intéresser. Mon seul souhait direct est de pouvoir sentir qu'au fond, sans être forcément un mouton, il reste un recoin dans lequel je pourrais éventuellement faire part de mes émotions.


blog.jpg Parce qu'une journée est faite d'émotions, j'ai choisi de mettre en guise de titre de mes billet, une phrase qui m'aura marqué durant la journée.
que ce soit au travail, dans la rue, à la télévision, ou dans un de mes nombreux "rêves" ( prochain titre de catégorie??).
Je fais partie de ceux qui adulent les moments volés, les instants minables et minuscules, le cheap bling-bling, les faux cheveux, le plastique, les filles qui savent, le pop corn et tout ce qui de près ou de loin sent la sueur.

Je suis de ceux qui aiment le futile plus que leur mère et qui sans le savoir, sont amoureux de F*** *******.